Pour le biologiste, la nature est objective, ce qui est le fondement indémontrable de la méthode scientifique ; il faut alors séparer l’éthique porteuse d’un projet de la connaissance centrée elle sur l’objet. Ainsi, une « ancienne alliance », « animiste », doit être rejetée au profit d’une nouvelle alliance qui mettrait fin à l’illusion du dualisme. Pour ce faire, la biologie doit résoudre une évidente contradiction épistémologique dont la base serait la téléonomie : l’œil en tant qu’organe naturel répond bien au projet de capter l’image. Donc l’objectivité oblige à reconnaître la téléonomie comme principe de fonctionnement du vivant. Mais pour Monod, la téléonomie découle de l’invariance (conservation de l’espèce et transmission du patrimoine génétique), alors que d’après lui, les animistes posent que c’est la téléonomie qui impose l’invariance.
Monod fait de l’animisme une étape de l’évolution au sens darwinien des idées de l’Homme : religion, philosophie jusqu’au marxisme inclus et l’évolutionnisme finaliste (Spencer). Monod explique que la téléonomie observable à un niveau macroscopique est causée par les invariances microscopiques (traduction de l’ADN) irréversibles. C’est ce qui permet de comprendre la diversité des êtres vivants alors mêmes que les machineries chimiques qui les composent sont peu ou prou les mêmes. « Il s’ensuit nécessairement que le hasard seul est la source de toute nouveauté dans la biosphère. » Et ce n’est qu’ensuite que la téléonomie assure la stabilité des formes dans la biosphère. Ce qui pose le problème de ce qu’il nomme les frontières : l’origine des premiers systèmes vivants et le fonctionnement du système le plus téléonomique qui soit (le SNC de l’Homme). Ce qui ouvre donc une conception nouvelle de la complexité de l’héritage génétique et culturel, de l’expérience personnelle, qui se regroupe pour définir l’individu que nous sommes.
L’exigence d’explication est universelle, avec une fonction d’apaiser l’angoisse de trouver un sens à l’existence, c’est pourquoi la science objective qui a finit par s’imposer aux sociétés modernes mais en suscitant toujours l’hostilité car elle s’affirme comme seule source de connaissance et appelle à une refondation éthique.
Monod fait de l’animisme une étape de l’évolution au sens darwinien des idées de l’Homme : religion, philosophie jusqu’au marxisme inclus et l’évolutionnisme finaliste (Spencer). Monod explique que la téléonomie observable à un niveau macroscopique est causée par les invariances microscopiques (traduction de l’ADN) irréversibles. C’est ce qui permet de comprendre la diversité des êtres vivants alors mêmes que les machineries chimiques qui les composent sont peu ou prou les mêmes. « Il s’ensuit nécessairement que le hasard seul est la source de toute nouveauté dans la biosphère. » Et ce n’est qu’ensuite que la téléonomie assure la stabilité des formes dans la biosphère. Ce qui pose le problème de ce qu’il nomme les frontières : l’origine des premiers systèmes vivants et le fonctionnement du système le plus téléonomique qui soit (le SNC de l’Homme). Ce qui ouvre donc une conception nouvelle de la complexité de l’héritage génétique et culturel, de l’expérience personnelle, qui se regroupe pour définir l’individu que nous sommes.
L’exigence d’explication est universelle, avec une fonction d’apaiser l’angoisse de trouver un sens à l’existence, c’est pourquoi la science objective qui a finit par s’imposer aux sociétés modernes mais en suscitant toujours l’hostilité car elle s’affirme comme seule source de connaissance et appelle à une refondation éthique.
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