samedi 30 août 2014

Candidature spontanée pour le poste d'imam de Bar-le-Duc

Monsieur le Directeur de la DCRI,
Madame Caroline FOUREST,
Monsieur le Président du CRIF,



Vous cherchez, par les temps qui courent, à pourvoir les postes d'imam dans chacune des villes de France. Les temps qui courent le font de plus en plus vite, et l'accélération de votre activité n'en est qu'à ses débuts, depuis le coup d'essai de Drancy (imam Chalgoumi), et désormais Auxerre (imam Birbach). La philanthropie la plus désintéressée guide votre action, et Allah vous en récompense en vous soufflant dans le dos.

C'est donc à une entreprise aussi noble que dynamique et en plein essor que je propose ma candidature, pour ne pas dire ma collaboration. Aussi modestement que votre ami philosophe s'adressant au peuple Ukrainien, j'affirme avoir toutes les compétences requises pour tenir le poste d'imam de Bar-le-Duc. 

Dans ma vie, j'ai déjà lu pas loin de 200 pages du Coran, ce qui est toujours 200 de plus que le Recteur Dalil Boubakeur. J'estime donc être un musulman parmi les plus honnêtes et les plus savants, bien que n'étant malheureusement pas "musulman d'apparence" selon les critères de Frère Nicolas. Ma connaissance pointue de l'Islam m'a convaincu de deux choses qui devraient me valoir le poste : 
- le Coran dit à chaque page qu'il faut exterminer les Juifs et les Chrétiens,
- le Coran dit que se soulever contre le massacre de Gaza n'est pas hallal.

Vous le voyez, si je ne suis hélas! pas une Femen, je suis tout de même dans la bonne ligne. Vous ne regretterez donc pas de m'élire pour ce prestigieux poste. Je terminerai de vous rassurer en vous assurant être capable de parler et écrire le français parphètemen nainportecoman dent le butte de fère pacer met fraires muslims pour dis parfé zabruti.

Je me tiens à votre disposition pour un entretien et une séance-photo avec Marek Halter et Elie Wiesel.

Je vous prie d'agréer, etc.

dimanche 24 août 2014

Le Merluchon peut-il fédérer le peuple?

Le Merluchon est de retour. On le croyait définitivement perdu, le voilà qui refait surface, affublé d'une riche idée. Le bougre veut "fédérer le peuple". Diable!




Il est certain que dans le panier de crabes des alliances PC/PS, il n'allait pas fédérer grand chose. Le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas, c'était mieux... 

Il y a un hic, il risque de tomber sur un os. Hélas! Le même genre d'os sur lequel est tombé France 24 durant un banal exercice de propagande : un instant de Vérité (l'UE est une fabrication US). Le Merluchon en a lui-même fait l'expérience à plusieurs reprises. A dire certaines choses, le couperet vous tombe dessus. S'en souvient-il? de son attaque contre la "finance internationale"? 15 jours de "sursaut républicain" dans les médias contre l'antisémitisme de l'extrême-gauche. Ah bin oui. 

Le Merluchon aime Robespierre. Il ne le dit pas trop souvent. Parce qu'à le dire vraiment, ce serait un petit tour de tourniquet aussi. Même Michel Onfray donne dans l'équation Rousseau = Robespierre = Staline (Oh mon Dieu! c'est horrible). 

Résumons-nous. L'os sur lequel risque de tomber Mélenchon, sur lequel il est déjà tombé, c'est la diabolisation. Vouloir "fédérer le peuple", ça veut dire se faire traiter, jour après jour, de fasciste populiste conspirationniste antisémite unijambiste. Ça veut dire se prendre en pleine poire ce que le-dit peuple subit. Or, le Merluchon, il ne le supporte pas. Il a l'impression que ça le fait ressembler à son épouvantail préféré, Marine Le Pen. C'est pourtant absurde à plus d'un titre.

Le dernier titre en question, c'est l'axe qui se met en place : Valls-Marine-CRIF/LDJ. Rien de mieux pour décomplexer la gauche la vraie, et saborder les catégories du "centre-gauche" (les milieux d'affaires). L'antiracisme, politique transparente au point d'être obscène de la gauche morale depuis 1983 conduit tout naturellement à la justification du carnage sur Gaza et des méthodes de la LDJ, au nom (tu) du choc des civilisations. De la République de Valls au déluge de feu de Chauprade, la route est tracée.

Nous qui sommes inter-nationalistes, qui refusons tout impérialisme et tout colonialisme, n'avons pas à craindre les anathèmes du Pouvoir. Certains, chez Merluchon, l'ont compris par parcelles :


Mais, à mon avis, jamais intégralement. On les trouvera à se justifier de ne pas être ceci, de ne pas être cela ; on les trouvera à traquer le fascisme partout où il n'a pourtant aucune chance d'être, plutôt que de s'en prendre au vrai Pouvoir, celui de l'Argent. L'Argent, pourtant, n'a pas d'origine, de religion ni de race. L'Argent n'existe pas. Ce n'est que le Sang du Pauvre, comme l'a écrit Léon Bloy. L'Argent n'a pas d'idéologie non plus, il aime tout aussi bien les néo-nazis de Kiev que les fous furieux du Levant Islamique. Prolétaires de tous les pays? Il suffit de rester droit dans les sabots de Karl, et les anathèmes tombent d'eux-mêmes. Mélenchon peut-il être l'homme de la situation? Rien n'est moins sûr...

Sinon? Il ne nous reste qu'à espérer que le rêve de Sylvain Baron prenne vie... Rien n'est moins sûr non plus. 

vendredi 15 août 2014

Une nation qui ne colonise pas est infailliblement vouée au socialisme

Le titre est de Renan. Ernest Renan, le grand penseur, le voltairien, le type affranchi des superstitions voyez-vous... le centre-gauche dans toute sa splendeur, le propagandiste des milieux d'affaires. Figurez-vous qu'à l'époque, les choses étaient dites plus clairement qu'aujourd'hui. Renan et ses amis "honnêtes gens", qui rivalisaient tous de mépris pour la canaille, la populace, ont bâti notre République en expliquant le plus simplement du monde que c'était le régime qui permettait le mieux la défense des grands intérêts. Rousseau l'avait compris par anticipation, c'est pourquoi, entre autres, il était détesté et persécuté par l'Encyclopédie. Et nous, on a tout gobé de la propagande banquière. 

Hier, par dépit et par faiblesse, je tombe sur BFM TV. C'est un peu les Renan de l'époque, si on veut, BHL TV quoi... Les curés qui y sévissent sont certes affolés par le cataclysme de la retraite d'un tapeur de ballon, mais ils n'oublient tout de même pas de faire l'édification des ploucs en matière d'économie. On y parle de déflation. La déflation, parait-il, menace l'Europe. Diantre! C'est quoi la déflation? c'est les prix qui baissent, nous disent les curés. Les gueux qui écoutent ne comprennent pas : "tant mieux si les prix baissent!". Non, faux! nul! rien compris! c'est d'ailleurs pour ça que ce sont des manants. Dieu soit loué, les curés de BHL TV sont là pour prêcher la Bonne Parole. 

Si les prix baissent, le Consommateur, au lieu de Consommer, va attendre en espérant que les prix baissent encore. C'est épouvantable. Pire encore! horresco referens... le Consommateur va peut-être même en arriver à penser que cet i-phone zx7 à écran thermonucléaire, il n'en a finalement pas besoin. Horreur! Consommer moins? mais à quoi cela servirait-il, alors, de bombarder (en les aimant) les bougnoules et d'exploiter (en les aimant) les nègres? A rien! juste pour le fun, et encore, on n'aurait plus la tête à ça... Une telle catastrophe ne se peut concevoir. 

Un pays qui ne colonise pas est infailliblement voué au socialisme. Le stade suprême du capitalisme est l'impérialisme

mardi 5 août 2014

Hitler a-t-il créé Israël?

En voilà une question qu'elle est bonne! Au départ, c'est une simple vidéo :



Vous remarquerez la musique qui fait peur, et tutti quanti. Bon. Au départ, je ne la regarde même pas, le sujet ne m'intéressant pas - j'y reviendrai. Mais je lis des commentaires qui ont beau être le tout-venant des lieux communs pour honnêtes gens, je ne parviens ni à m'y habituer ni à y être indifférent. Alors, il y avait tout ou presque : "théorie du complot" bien entendu, "conspirationnisme", "fascisme", "négationnisme" et, je crois, "unijambisme" mais ce n'est pas certain. Et alors, ce n'était pas dit en passant, une fois, comme ça... non! asséné répété amplifié martelé des dizaines de fois le long du fil. 

Je n'ai pas souvent l'occasion d'approuver Gilles-William Goldnadel, mais quand il a dit : "dès qu'on parle des Juifs, les gens ont les fils qui se touchent", il avait bien raison. Quel manque de sang-froid! de sérénité! pour déverser un tel torrent d'insultes (sans jamais, par ailleurs, étayer) dès qu'un pan le plus petit soit-il de la Religion est touché... 

Et Coluche, alors? Il va voir les films sur les chiens d'aveugles, alors qu'il n'est ni chien, ni aveugle. Un peu de distanciation et de discernement ne ferait pas de mal. Un peu de neutralité, même si notre Employé de Banque qui fait office de Président l'a condamnée, la neutralité, en même temps qu'il a célébré le début (le début! je répète : le début!) de la Première Guerre Mondiale. 

Avant, on disait des hérésies, on commettait des blasphèmes. De nos jours, on est théoricien du complot et négationniste. Les cléricaux ont simplement changé de costume. Bon. 

Tiens, au fait! pourquoi ne suis-je pas négationniste? Pour la simple raison que je me fous de la Seconde Guerre Mondiale comme de l'an 40. Et pourquoi je m'en fous? C'est comme pour l'alcool, cette histoire. Les raisons, au départ? obscures ou instinctives ou... bref! peu importe. Mais ensuite, c'est par sociopathie. Il est quasiment obligatoire de boire de l'alcool, donc très peu pour moi, merci. Il est quasiment obligatoire de penser "World War II", donc très peu pour moi. Livres, films, articles, Programmes Scolaires, on ne voit que ça! Alors que personne ne s'intéresse aux guerres baussenques. Pire encore, dès qu'une mouche vole de travers, on la compare à Hitler. Hitler est partout. Ras-le-bol. Donc, quand je me suis intéressé à l'histoire, ça a été à tout sauf cette période. De ce fait, je ne suis pas négationniste.

M'y intéresserais-je un tant soit peu? immédiatement je serais "négationniste". Ce qui ne veut rien dire, rappelons-le, si ce n'est "révisionniste". Or, révisionniste, je le suis concernant tous les sujets, sans exception aucune*. Présentez-moi une théorie? on vérifie! on révise! Je ne vois pas pourquoi, sur ce sujet-là, il en serait autrement (et à mon avis, seul le manque de sang-froid pousse les honnêtes gens à isoler ce sujet des autres). Cela ne veut pas dire que je serais d'accord avec Faurisson, c'est certainement même le contraire. Mais ça veut dire que, pour moi, l'histoire officielle est synonyme de propagande. C'est un peu dur à comprendre pour les honnêtes gens, qui, de la même façon, ne comprennent pas qu'en s'opposant à la guerre en Libye, on ne soutient pas Kadhafi pour autant. Bref.

Tout ça pour dire que je ne sais pas grand chose de cette période. Je regarde malgré tout cette vidéo, par acquit de conscience. Ce que cet Edwin Black présente me parait tout à fait logique. Ne faites pas de pareils bonds! Logique, pure et simple. Vous avez d'un côté des gens, sionistes, qui veulent fonder un "Etat juif" (et donc y attirer les Juifs) ; vous avez de l'autre côté un gugusse qui manifestement a une dent contre les Juifs, voudrait s'en débarrasser et "purifier" son Allemagne bien aryenne, mon Dieu. Voilà des ennemis qui ont tout intérêt à s'entendre. Qu'ils aient pu traiter dans le sens de la création d'un "Etat juif" est le contraire de l'absurdité. Ce serait le "contrat de transfert" dont parle M. Black. Je n'en avais jamais entendu parler, et je ne sais pas s'il a eu une réalité concrète. Je laisse ceux qui sont intéressés par la question faire les recherches nécessaires.

Moi, ce qui m'intéresse, ce sont les hurlements et vociférations citées plus haut dès qu'on évoque quelque chose comme ça. Dans la Religion de la Shoah, qui bloque tout dans son référentiel des zeurléplusombres, le Diable s'appelle Hitler, et on l'invoque tous les cat'matins pour diaboliser untel ou untel. Alors évidemment, l'idée d'un "pacte avec le Diable"... Horresco referens!... Il ne faut pas en parler. Même si c'est vrai, il ne faut pas en parler. Une telle attitude étonnera les athées primaires (les voltairiens, disons) qui pensaient en avoir fini avec la religion en extirpant le christianisme. Que nenni! Toutes les composantes de la religion sont là. Bel et bien. 

Zarathoustra nous manque!



* Exemple de révisionnisme : la Première Guerre Mondiale

Bah oui, François nous raconte une petite légende fort sympathique. Mais, moi, j'aime le travail d'Henri Guillemin, L'autre avant-guerre, où on essaye de comprendre pourquoi les honnêtes gens, le centre-gauche, les milieux d'affaires, soit les idoles de François, ont conduit les peuples européens dans ce suicide général. Non, parce que, sinon, personne n'a jamais compris, dans l'histoire officielle... Des millions de morts, sans raison aucune, mince alors. Nous, révisionnistes, nous cherchons...