mardi 11 mars 2008

La place des réseaux internationaux de transport et de communication dans le processus de mondialisation

Voilà, après l'histoire, la géographie. Comme prévu, ça tombe sur la mondialisation, et donc sur les réseaux, ce qui est assez logique. Après coup, un mot du sujet que j'ai sous-estimé certainement, c'est "internationaux" qui semble renvoyer aux travaux de Carroué, qui fait office de référence quasi officielle sur la question mais que je n'ai pas lu. Donc, peut-être une direction était attendue pour le traitement du sujet que je ne pouvais pas prendre, sans connaître les travaux de Carroué.
A cette réserve près, j'estime avoir bien maîtrisé le sujet. Mais, encore une fois, je constate que mon plan et mon traitement de la question est en total décalage avec tout ce qu'ont fait les autres, qui ont construit des plans géographiques thématiques en général, par échelle parfois... Certains ont fait de la géohistoire mais en ne remontant qu'à 1945.
De mon côté, ma première partie est purement géohistorique, mais remontant au XVe siècle, c'est-à-dire à l'origine de la mondialisation, en résumant le livre de Fernand Braudel, trop volumineux pour que les candidats l'aient lu, d'où le fait qu'ils n'en parlent pas. Mais moi je trouve que ça a un intérêt parce qu'il montre comment la mondialisation est née de ces réseaux de transport et de communication d'une part, et que l'asymétrie spatiale est due à ces mêmes facteurs (navigation hauturière, institutions de réduction d'incertitude pour les activités des capitalistes des grandes villes européennes). La preuve du rôle archaïque (premier, essentiel) des réseaux est ainsi faite. Or, on nous demande de traiter de leur place dans le processus !
Ma deuxième partie est elle économique : analyse du passage du fordisme au toyotisme, les 3 configuration de Michalet, la globalisation et l'économie de la vitesse. C'est certes économique et non géographique, mais on ne comprend rien aux dynamiques spatiales sans comprendre la nature de la gobalisation. Là encore, ça se justifie tout à fait selon moi, mais ça fait 2 parties sur 3 qui ne sont pas directement géographiques, et je crains que cela ne me soit reproché.
J'ai donc allongé au maximum la troisième partie, purement géographique, elle, qui dresse une typologie des espaces selon leur degré de connexion au système-monde, et ce à différentes échelles (ce qui plaît par-dessus tout aux géographes) : macrorégionale, nationale, city régions, locale. Avec des exemples à la clé, autant que possible.
Je regrette de ne pas avoir parlé de Dubaï (juste mentionné dans le croquis de synthèse, bien difficile à faire d'ailleurs, avec ce thème !), mais enfin, on ne pouvait pas tout dire. Je ne me souviens pas avoir mentionné l'expression Archipel mégapolitain mondial, ni même économie d'archipel, ce qui est un peu idiot même si j'en ai décrit les logiques. Au final, je pense que je m'en suis plutôt bien sorti, et que ça devrait pouvoir passer. On verra bien au mois de mai.Mon plan, pour mémoire, encore une fois :
A/ Les Grandes Découvertes et le temps du monde
=> Braudel
=> industrialisation / baisse coût du transport / littoralisation économie
=> Michalet et les configurations successives/concurrentes de la mondialisation
B/ La globalisation : une économie de la vitesse
=> Pierre Veltz et la métropolisation
=> externalisation, just-in-time, post-fordisme, risque/assurance, NTIC
=> villes globales, hub&spoke, effet tunnel, réseaux (systémique et complexité)
C/ Etre ou ne pas être connecté... (typologie spatiale)
=> Macrorégions
=> Etats
=> city regions
=> local

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