mercredi 26 décembre 2012

2012


L'année se termine, c'est l'époque des bilans, je n'aime pas ça et en même temps, ça a un petit air d’Éternel Retour... A quoi m'aura servi cette année 2012 ? Et quelle est donc cette poussée utilitariste, d'un coup d'un seul ? Je formule autrement : avec quoi distinguer cette année des précédentes et futures ? Comme par un fait exprès, ce journal témoigne, mais un petit peu, des hauts des bas et surtout des pas de côté. 

Janvier - J'ai débuté l'année par La dialectique peut-elle casser des briques ?, ce joyaux situationniste associé à une interrogation en sourdine sur l'euphémisation de la violence dans nos sociétés. Et puis, j'ai cherché, en vain, les quelques fulgurances qui pourraient égayer ce journal. Et c'est bien vrai : pas grand chose à se mettre sous la dent. Cette année... il y a bien eu le néologisme experblabla... Tant mieux, quelque part... ça prouve bien qu'on ne peut pas "être poète à ses heures"...

Février - La grande entourloupe Free ! écrire simplement le nom de cette entreprise m'écorche les doigts. Free... et pourquoi pas Apple tant qu'on y est ? Vade retro Satanas ! Ça palpite et ça swingue assez peu cet hiver. Guéant fait une sortie sans cache-nez et s'enrhume, moui... Hollande ! annonce la couleur, ça sent le >> centre-gauche << à plein-nez. Les mélenchoniens m'énervent déjà... 

Mars - R.A.S. Pff !... Caroline-line-line... Quelle tristesse de devoir en parler. Mélenchon, un effort ? Quelle (fausse) naïveté...

Avril - R.A.S. puissance 2 ! Fausse naïveté bis. Démocratie = Tirage au sort. Autant prêcher dans le désert.

Mai - Un peu de beau moqueur sur la fin de Sarkozy : Exit ! Mais d'une opposition l'autre... immédiatement en rogne contre le >> centre-gauche <<. 2012 aura quand même été l'année de la découverte de l'historien Henri Guillemin - magnifique clé de compréhension des 2 siècles de "gouvernement représentatif" sous domination du >> centre-gauche << comme meilleur instrument de conservation des intérêts. La Grande Entourloupe. En revanche, les bouquetins de Sous-Dîne me remettent sur un meilleur pied.

Juin - Ces zozos journalistes, encore... et ceux, plénipotentiaires et inégalés dans l'histoire du monde et à travers les galaxies, de la Commission Européenne, "féministes". SOS Baleines veut sauver les baleines, SOS Racisme veut sauver le racisme, le féminisme par la Commission Européenne, c'est du même tonneau. Mémorable vidéo !

Juillet - Alerte ! des journalistes se surpassent. Adieu Charlie. Pérégrinations montagneuses : Ah !

Août - Là-haut, dans la Montagne. Au sommet du Mont Qâf ! Je me sens de plus en plus intégriste. Léon Bloy et Thelonious Monk m'y aident. Balthazar, aussi... l'âne. Tiens, j'aime bien, c'est vrai, la phrase : d'un âne à une âme, il n'y a qu'un pont. Au retour des vacances, grand sujet d'énervement : l'Affaire Millet.

Septembre - Défendre Millet contre les médiacrates devient une obsession. Point de non-retour atteint avec ces chiens de garde que je ne tolère absolument plus. Quelques promenades narrées, encore... 

Octobre - Par la barbe du Prophète, je m'en prends encore aux journalistes premiers pourfendeurs de la liberté d'expression bien qu'ils s'en proclament premiers défenseurs. Je veux bien prendre l'engagement de ne plus en parler, mais je suis convaincu qu'ils parviendront à se surpasser encore et toujours, et que ça va m'énerver. Une sonate d'automne, sinon, qui restera dans ma mémoire... Ainsi qu'une belle pensée en forme de violette jaune... 

Novembre - Encore et encore du médiacrate. Le permis littéraire en lecture accompagnée pour le populo. Je retiens aussi. Un article étymologique sur le nénuphar qui m'a valu un commentaire délirant, en anglais, mais dithyrambique comme ce n'est pas permis... à lire ce commentaire, j'étais un grand écrivain comme Louis-Ferdinand Céline... Heureusement, l'auteur a eu la sagesse de supprimer ce commentaire. Pour changer, je m'énerve contre le Front de Gauche... Bah oui, je devrais en être assez proche, mais ils font tout rien que pour m'énerver. 

Décembre - Une note shadokienne, un petit accent, une petite touche ajoutée... quelques photos pour rendre hommage à Rûmî... Léon Bloy en avocat de Dieudonné. Et, donc, experblabla !...


Je m'accorde donc 3 points pour cette année de gribouillages, la plus prolifique de l'histoire de ce journal en ligne, pourtant... Ce n'est pas beaucoup. Il faudra s'en contenter avant de pouvoir se consacrer, plus pleinement, à ces activités diaboliques.

Ah ! oui... j'oubliais, les films, les livres, les disques de l'année. Rien, aucun. Aucun ! Que dalle... Rien vu, rien entendu. Si, Millet... par accident. Je suis tout entier hors du temps. Il fallait le faire... Mais je ne l'ai pas fait : j'ai vu le James Bond. Un James Bond réactionnaire, au bon sens du mot - au bon sens je veux dire au sens qu'il me plaît de l'être, réactionnaire. Je n'en ai pas parlé, pourtant. Je ne sais pas si cet oubli sera réparé. 



2012+1=2013

Sic transit gloria mundi, amen.

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