lundi 16 février 2009

On traine sur les plages, on finit par devenir bronzé


Je n'étais pas allé au ciné depuis le Louise-Michel... Mais comment aurais-je pu accepter de rater le dernier film d'Agnès Varda, Les plages d'Agnès ? Depuis que la péronnelle m'a fait découvrir Les glaneurs et la glaneuse, c'est quelqu'un que j'admire. Agnès, pas la péronnelle. Bref. Je ne connais pas bien sa filmographie, ce qui me faisait craindre de ne pas comprendre un certain nombre d'allusions de ce film auto-filmographique. C'est probablement ce qui s'est passé, mais je ne saurais en parler, évidemment. Ce que je peux dire en revanche, c'est que c'est encore un film extraordinaire, et que la Varda est un personnage qui sait rendre passionnant tout ce qu'elle semble croiser.


Il y en a qui a du rester trop longtemps à la plage, si l'on en croit Berlusconi, c'est Obama. J'ai déjà du laisser paraître un septicisme certain à son encontre, pour ne pas dire davantage. Mais je n'avais pas réussi à écrire, ou à vouloir écrire, jugeant souvent le sujet assez anecdotique, ce que je pensais de son élection et de l'obamania. Il y en a un autre qui l'a fait, lui. Avec un style qui est le sien, formidable et qui conduit à tous les excès que vous ne manquerez pas de constater, mais enfin, il y va. C'est Marc-Edouard Nabe et son dernier tract : Enfin Nègre ! Le petit Nabe n'est pas pour rien dans mon envie de découvrir les grands jazzmen. Ce n'est pas facile de se lancer dans cette forêt noire, mais quelques premières écoutes ces dernières semaines annoncent de vraies claques. Je me demande si je ne vais pas en arriver rapidement à détester le rock, moi aussi. Tout ceci est pour le moins étonnant.


Et c'est ainsi que l'eau c'est la vie - Aman Iman disent les Touaregs.

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