mardi 15 septembre 2009

Jazz à la Villette - Connivences antillaises

Quelques mots, aussi, sur la performance de l'après-midi, Cité de la musique, qui s'avéra une vraie surprise pour moi. Alain Jean-Marie et Daniel Maximin m'étaient inconnus. Leurs Connivences antillaises ne me disaient rien. Et, après quelques minutes, c'est l'inquiétude et le questionnement : parviendra-t-on à entrer dans le jeu ? Maximin récite, ou lit, des textes qu'il a lui-même écrits, ou ceux d'Aimé Césaire, mon inculture ne me permet pas de savoir. S'intercalent, entre deux lectures, des morceaux de piano de Jean-Marie. Difficile d'accès, donc... mais petit à petit, le charme opère. Ou la réceptivité est plus grande. Toujours est-il que c'est de plus en plus connivent, entre eux, et avec le public. Les textes sont beaux, écrits, profonds, remarquablement lus/récités/interprétés. Le piano rend hommage à toutes les gloires du jazz, c'est multi- et même archi-référencé (la moitié doit m'échapper). Le tout ne manque pas d'humour, et de classe. Et voilà comment passer un grand moment imprévu.

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